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La Crise : à quel prix ça vaut le coût ? 2/3

Crise Changement Pro Active Solution

Photo extraite de l’album « Astérix et la Transitalique » R. Goscinny & A. Uderzo ©, publié en 2017.

La Crise : à quel prix ça vaut le coût ? 2/3

2) Une Crise frappe quand on ne l’attend pas

Les signaux faibles, ces fameux éléments prédisent qu’un événement va se produire tôt ou tard. Encore faut-il les percevoir dans notre galaxie d’informations saturées quotidiennement. Si tant est que nous captions ces alertes, qui est en mesure d’établir une tactique pour affronter ce nouveau défi, et enfin, qui suivra cette stratégie pour l’appliquer ?

D’un côté, si nous agissons, avant, pour tenter de convertir cette menace en opportunité cela va entrainer un coût, le coût du risque. Le seul risque que nous prenons en cet instant c’est que notre solution ne sera pas suffisamment adaptée lorsque la crise frappera. Mais si ça passe, ça ne cassera pas!

D’autre part, ne rien faire face à une menace imminente va engendrer un autre coût, le coût d’opportunité. Écarter les perspectives qu’offre cet événement à venir, c’est renoncer à choisir un nouvel itinéraire quand l’horizon s’obscurcit devant nous. Il n’y a plus qu’à attendre que ça passe, en espérant qu’il n’y aura pas trop de casse.

Il n’y a pas de formule magique, si bien que le bilan définitif ne sera constatable qu’à la fin du déluge, lui-même effectué par ses propres rescapés. Une chose est sûre, chaque stratégie adoptée va avoir son propre coût. Un algorithme oscillant entre coût d’opportunité et coût du risque dont les variables endogènes sont le temps, l’argent, l’énergie et d’une bonne dose de solidarité.

Que sommes-nous le plus à même à (sup)porter :

1) La résignation ? (c’est à dire, attendre l’hypothétique menace éclater un jour et aviser ensuite)

2) La prévention ? (c’est à dire, réagir avant que l’hypothétique menace n’éclate et anticiper sa gestion)

Tel le Phénix, la Crise renaît de ses cendres

J’ouvre une parenthèse sur le siècle passé, car je n’ose pas regarder au-delà. Combien de guerres l’espèce humaine a traversé au cours du XXè siècle ?

La Grande guerre, l’Entre-deux guerre, la 2ème guerre mondiale, la guerre Froide et même la guerre des Boutons… (pardon, elle était tentante).

Alors que la 1ère guerre mondiale touchait à sa fin, comme si cela ne suffisait pas, la grippe espagnole anéantit le peu d’espoir de limiter le bilan macabre. Un peu plus tard, il y eut un krach boursier ce fameux jeudi noir de 1929 (je n’y était pas, contrairement à la triplette des années 2000, 2008 et 2020 !).

Est-ce le fonctionnement de notre société qui modifie le phénomène initial en crise ou est-ce le fonctionnement de la crise qui transforme finalement notre société en phénomène ?

Après la Crise, le bon temps

Toute tragédie, plus ou moins dramatique, laisse place à une ère nouvelle, plus prospère. Elle promet l’abondance avec cette petite voix disant que « le pire est derrière nous et que l’avenir est devant vous ».

L’excès de privation débouche sur l’excès de jouissance de notre liberté, voyons cela comme un juste retour à l’équilibre.

Quelle plus belle preuve de résilience que les Trente Glorieuses ? Cette génération s’est reconstruite sur les ruines d’un traumatisme historique, encore palpable aujourd’hui dans les manuels scolaires.

Qu’est-ce que nous apprend une crise ? Que poussés dans nos retranchements, nous quittons notre zone de confort, et là, il se passe comme une accélération de notre créativité. Un changement de mentalité qui va se débarrasser à tout prix de cette douleur, bouleversant complètement nos habitudes.

Notre Société et sa crise de risques

Les prémices d’une future Crise rôdent en permanence, certaines nous frôlent de peu et d’autres se tiennent sagement à distance. Tôt ou tard, l’une d’entre elles va s’approcher dangereusement de nous. Admettons que sa puissance sera supérieure à la nôtre, qu’allons-nous faire ?

Il existe une technique originaire du Japon qui consiste à retourner la force d’un adversaire contre lui-même afin de neutraliser son assaut sans faire de blesser. Vous l’avez deviné, il s’agit bien de l’Aïkido, cet art martial pourrait fonctionner si, et seulement si, nous sommes bien préparés aux futures attaques. Une des recettes du grand Maître était l’anticipation protectrice. Repousser le danger, ne signifie pas qu’il va disparaître, il reviendra d’une manière ou d’une autre. Mais entre temps, nous aurons peut-être acquis de nouveaux réflexes pour être prêt à riposter.

Pouvons-nous éviter l’inévitable ? Quelle influence avons-nous sur les prochaines crises ?

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